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L’urbanisme et le cadre de vie à Anduze : où va-t-on ? [partie 1]

Les grandes lignes

Anduze, est divisée en deux par un massif calcaire composé des rochers de St Julien et de Peyremale, résultat de la Grande Faille des Cévennes.

Le Gardon s’est forgé un passage dans ce massif en créant la Porte des Cévennes. Cette prédisposition géologique a créé une poche d’argile, à l’origine du produit anduzien le plus connu au niveau mondial, le vase d’Anduze.

La « porte » dans la chaîne calcaire a été à l’origine de la ville et de ses marchés importants. Anduze fut aussi le berceau de la sériciculture et des métiers de la soie française. Elle a compté jusqu’à 7 000 habitants à son apogée. Il faut souligner qu’au moyen âge les habitants vivaient presque tous entre les murs fortifiés. Aujourd’hui seulement 1 100 personnes habitent en centre-ville sur 3490 habitants.

Le Gardon, traversant le granit dans le nord d’Anduze formant des lieux de baignade d’excellence, attire chaque année des milliers de touristes dans plusieurs campings.

Jusqu’au 17ème siècle le centre-ville actuel était encore entouré de remparts. Malheureusement peu de bâtiments en témoignent encore. Les remparts ont été démantelés en 1629 à la suite de la paix d’Alès.

Géologie et géomorphologie sont à l’origine de la topographie intéressante d’Anduze créant un paysage très varié avec les plaines de Labahou et du Plan des Molles, les crêtes calcaires de Peyremale, Saint Julien, Lacan, les Capelans et la Pallière.

En développant l’urbanisme de la ville il faut donc prendre en compte les résultats et géologiques et l’histoire mouvementée de la ville, les atouts résultant de ces sources mais aussi les contraintes et inconvénients.

Comment gérer contraintes et atouts?

La division d’Anduze en deux avec comme seul passage la Porte des Cévennes est un problème pour piétons et cyclistes, cette « porte » étroite ne laissant pas de place pour un cheminement sécurisé piétons / cyclistes. Sont concernés les routes de Saint Jean du Gard et de Générargues, les touristes des campings, les visiteurs de la Bambouseraie mais surtout les Anduziens fréquentant les commerces et entreprises de Labahou.

Pour la D907 une solution est possible en des-cendant dans le lit du Gardon :

La partie départementale de la digue a été mise en sécurité. Au pied du mur réhabilité une voie douce sera aménagée avec des accès vers le centre-ville. Cette voie douce prendrait le départ au lieu-dit « Parking du Gardon », longeant la partie communale et la partie départementale du quai pour terminer en contre-bas du quartier « La Barrière ».

En divers endroits (ex : 1, 2, 3, 4, 5) des accès seront créés. Au point « 1 » un cheminement assure la liaison entre le chemin de Recoulin (accès direct aux campings de la plaine de Labahou).

La deuxième solution à réaliser utilise la D907.

Une navette entre le Labahou et le Plan des Molles, l’Arbousset et le Poulverel sera réalisée par un minibus avec différents points d’arrêt à la Fondation Rollin (EPHAD), les commerces et la Fondation des Diaconesses de Reuilly.

L’achat d’un minibus est à prévoir ainsi qu’une réflexion sur les trajets, les horaires et les chauffeurs. Ce projet a déjà été proposé au Conseil Citoyen afin de faciliter les déplacements sur la Ville d’Anduze pour les démarches administratives.

La plaine de Labahou est intégrée encore plus dans la vie quotidienne des Anduziens par le Projet d’Aménagement et de Développement Durable (PADD), intégré au Plan Local d’Urbanisme (PLU). Une Etude paysagère et urbaine d’entrée de ville sur le secteur de Labahou (réalisée par NEMIS) a donné des idées supplémentaires pour le futur développement de ce quartier :

  • Création d’accès au Gardon (style voie douce), à partir du chemin de Recoulin
  • Création ou aménagement d’autres cheminements doux comme le chemin de Pierrascas
  • Création d’un belvédère (●) au dessous de l’hôtel « Porte des Cévennes ».

Requalification de la zone d’activité.

Aujourd’hui l’espace public est réduit dans la zone d’activités de Labahou à la fonction de desserte routière.

  • Nous allons mettre en valeur l’espace par la plantation d’arbres le long des voies.

Face nord du rocher de Saint Julien (côté Labahou) une via ferrata est à l’étude.

Entre escalade et randonnée, la via ferrata permet d’effectuer des parcours verticaux sur des falaises équipées de barreaux et d’une ligne de vie, ponts suspendus, tyroliennes, ponts de singe, passerelles se succédant pour de fortes sensations.

  • Nous considérons ce projet comme un atout ludique et sportif pour le développement touristique d’Anduze.

La revitalisation du centre-ville

La ville médiévale s’est installée à l’entrée de la porte en profitant depuis des siècles du trafic entrant et sortant des Cévennes. A l’époque c’étaient les marchés qui créaient la prospérité de la ville ; aujourd’hui c’est le tourisme avec le petit train, la bambouseraie, la poterie, l’histoire et le patrimoine.

Ce qui reste de l’ancien centre est composé aujourd’hui au Nord du quartier des HLM et au Sud de 300 logements potentiellement indignes dont 70% habités et des centaines à réhabiliter.

Il était donc logique qu’en 2015 Anduze soit désignée par l’Etat pour pouvoir bénéficier en son centre-ville du programme « Politique de la ville » (QPV).

Depuis, le Conseil Citoyen, installé et financé dans le cadre de ce programme, a fait réaliser, des projets comme les Jardins Partagés de la rue Bouriane et la pose de mosaïques aux cache poubelles.

Le projet d’aménager la rue des Ecoles Vieilles, élaboré en co-construction entre le Conseil Citoyen, les Parents d’Elèves, les élèves, les habitants du quartier et la municipalité sera réalisé bientôt.

La 2ème partie « L’urbanisme et le cadre de vie à Anduze. Où va-t-on ? » avec un élément fort : centre-village et quartier Sud va suivre.

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